05 oct.
La première pierre de notre résidence Grattery III officiellement posée
La première pierre de notre future résidence Grattery III, à l'angle de la route de Vallan et de l'avenue de Grattery à Auxerre, a été officiellement posée ce mardi 4 octobre, en fin de matinée, en présence du maire d'Auxerre, Crescent Marault ; de Christophe Bonnefond, premier vice-président de l'Agglomération chargé des infrastructures, de l'urbanisme, de l'habitat, de l'aménagement et des travaux ; de Vincent Vallé, président de l'OAH ; Eric Campoy, directeur général de l'OAH ; des administrateurs de l'OAH, de l'une des architectes Anne-Gaëlle Launay, des entreprises et d'agents de l'OAH.
Comme l'a rappelé le président de l'OAH, « cette opération est une opération anticipée dans le cadre de l'ANRU II. Avant de démolir des barres l'an prochain, à Sainte-Geneviève, nous anticipons en lançant ces constructions, comme nous l'avons déjà fait Porte de Paris, et à Chevannes, pour pouvoir accueillir ici les locataires qui seront relogés dans des conditions très favorables. »
Le financement de l'opération, évalué à 6,8 M€, repose sur un prêt à hauteur de 78 % contracté par l'OAH auprès de la Banque des Territoires, 15 % d'apports de fonds propres de l'OAH, pour préserver l'équilibre financier de l'opération ; et de subventions de l'ANRU et d'Action Logement.
40 logements seront construits ici dans trois bâtiments répartis sur la parcelle de quelques 6000 mètres carrés. « L'OAH est bien là au coeur de sa mission d'opérateur, d'aménageur de l'agglomération auxerroise. Aujourd'hui, c'est à Auxerre, mais hier c'était à Chevannes, bientôt ce sera à Venoy, à Champs, Monéteau, Appoigny. Nous sommes sur le terrain au contact des élus qui viennent nous démarcher. Lundi, nous étions encore à Villeneuve-Saint-Salves, et devons aller prochainement à Escolives-Sainte-Camille. L'OAH est au service de la collectivité dans sa mission noble de développer le logement social, abordable, au service des familles les plus modestes de l'agglomération », a indiqué Vincent Vallé avant de donner la parole au directeur général, Eric Campoy.
« C'est une opération un peu novatrice, parce que la règlementation évolue et elle est de plus en plus contraignante, à juste titre quand on voit le prix de l'énergie aujourd'hui. C'est une vraie question que de préserver les charges des locataires. Tout d'abord, la récupération des eaux pluviales permettra d'arroser les jardins ; le reste sera infiltré donc rien ne se retrouvera dans les réseaux d'eaux pluviales. Nous avons aussi travaillé avec la LPO, avec qui on travaille désormais sur toutes nos opérations. Il y avait un bâtiment à démolir, et la date de sa démolition a été décalée pour ne pas perturber le cycle de reproduction des oiseaux. Et des nichoirs ont aussi été posés. Le chauffage sera assuré par des chaudières individuelles gaz, à condensation avec un thermostat. Mais l'isolation et l'orientation des bâtiments vont permettre de réduire la consommation énergétique. Des emplacements sont déjà prévus aussi, pour, demain, pouvoir recharger les véhicules électriques. Le choix du projet s'est fait non seulement par rapport à la qualité architecturale, au sérieux que présentait le groupement Bouygues et les deux cabinets d'architecture AAGroup et Anne-Gaëlle Launay. La lettre d'intention était extrêmement intéressante et l'intégration de l'environnement dans leur proposition de projet a été un élément déterminant », a précisé Eric Campoy.
L'une des deux architectes intervenant sur ce chantier, Anne-Gaëlle Launay, a précisé le point de vue environnemental de l'opération. « Notre démarche avec AAGroup a été de regarder la parcelle et la potentialité du terrain qui est très très forte. Le président de l'OAH a parlé de campagne en ville, c'est ce que l'on a ressenti à l'approche du site et la qualité de ce site, c'était d'apporter des espaces de vie considérables et de ne pas gâcher cette potentialité en y implantant des emprises bâties trop importantes. Ce que l'on a voulu sauvegarder, c'était la terre qui est un bien précieux. Aujourd'hui les enjeux environnementaux sont très forts sur l'imperméabilisation des sols en ville, et notre démarche a consisté à ne pas imperméabiliser ce site, d'implanter les bâtiments en concentrant les voiries, en trouvant les fonctionnalités optimales pour éviter cette imperméabilisation. À partir de cela, nous avons cherché à traiter ces espaces verts non pas comme des espaces neutres, mais qui rentraient dans la vie sociale des gens. C'est pourquoi nous avons sanctuarisé des espaces pour favoriser le développement de la faune et de la flore et la préserver. Parce qu'ici, nous avons un cadre naturel préexistant qu'il faut préserver et à la fois permettre aux gens de se retrouver dans cette considération du milieu naturel et de proposer des vergers partagés créant le lien social, le partage autour de la consommation, de la saisonnalité des biens. »
Avant que le maire d'Auxerre ne pose la première pierre avec un geste parfaitement maîtrisé, Christophe Bonnefond a conclu en rappelant les enjeux de la maîtrise des sols et notamment la réhabilitation des friches industrielles. « Aujourd'hui, nous avons besoin de renouveler notre habitat, et nous avons l'obligation de le renouveler dans des règles peu connues de Monsieur tout le monde et qui pourtant s'imposent à nous. Il nous faut les prendre à bras le corps et Grattery III est vraiment un bon exemple. La Communauté d'agglomération a la compétence urbanisme, elle a également la compétence habitat. Les communes ont gardé la compétence droit du sol et le partenariat avec l'OAH doit s'inscrire là-dedans. Ensuite nous avons la loi Climat et Résilience qui fait suite à la loi SRU qui nous demande déjà de réduire les surfaces constructibles et ici, l'OAH construit, renouvelle de l'habitat dans le respect de l'environnement, sur une ancienne friche. C'est typiquement l'objectif de demain de pouvoir réhabiliter des anciennes friches dans de bonnes conditions, pour pouvoir économiser l'espace et mieux aménager le futur de l'ensemble de nos communes. Dans ce sens, c'est encore un très bon exemple de notre partenariat et je voulais féliciter l'OAH pour ce projet. Et évidemment, nous aurons bien d'autres projets dans le même sens, pour densifier nos communes et pour améliorer l'habitat sur l'ensemble des 29 communes de l'Auxerrois. Longue vie à ce projet, nous avons hâte de couper le ruban. »
« L'OAH au coeur de sa mission d'aménageur de la CA »
Comme l'a rappelé le président de l'OAH, « cette opération est une opération anticipée dans le cadre de l'ANRU II. Avant de démolir des barres l'an prochain, à Sainte-Geneviève, nous anticipons en lançant ces constructions, comme nous l'avons déjà fait Porte de Paris, et à Chevannes, pour pouvoir accueillir ici les locataires qui seront relogés dans des conditions très favorables. »
Le financement de l'opération, évalué à 6,8 M€, repose sur un prêt à hauteur de 78 % contracté par l'OAH auprès de la Banque des Territoires, 15 % d'apports de fonds propres de l'OAH, pour préserver l'équilibre financier de l'opération ; et de subventions de l'ANRU et d'Action Logement.
40 logements seront construits ici dans trois bâtiments répartis sur la parcelle de quelques 6000 mètres carrés. « L'OAH est bien là au coeur de sa mission d'opérateur, d'aménageur de l'agglomération auxerroise. Aujourd'hui, c'est à Auxerre, mais hier c'était à Chevannes, bientôt ce sera à Venoy, à Champs, Monéteau, Appoigny. Nous sommes sur le terrain au contact des élus qui viennent nous démarcher. Lundi, nous étions encore à Villeneuve-Saint-Salves, et devons aller prochainement à Escolives-Sainte-Camille. L'OAH est au service de la collectivité dans sa mission noble de développer le logement social, abordable, au service des familles les plus modestes de l'agglomération », a indiqué Vincent Vallé avant de donner la parole au directeur général, Eric Campoy.
« Préserver les charges des locataires »
« C'est une opération un peu novatrice, parce que la règlementation évolue et elle est de plus en plus contraignante, à juste titre quand on voit le prix de l'énergie aujourd'hui. C'est une vraie question que de préserver les charges des locataires. Tout d'abord, la récupération des eaux pluviales permettra d'arroser les jardins ; le reste sera infiltré donc rien ne se retrouvera dans les réseaux d'eaux pluviales. Nous avons aussi travaillé avec la LPO, avec qui on travaille désormais sur toutes nos opérations. Il y avait un bâtiment à démolir, et la date de sa démolition a été décalée pour ne pas perturber le cycle de reproduction des oiseaux. Et des nichoirs ont aussi été posés. Le chauffage sera assuré par des chaudières individuelles gaz, à condensation avec un thermostat. Mais l'isolation et l'orientation des bâtiments vont permettre de réduire la consommation énergétique. Des emplacements sont déjà prévus aussi, pour, demain, pouvoir recharger les véhicules électriques. Le choix du projet s'est fait non seulement par rapport à la qualité architecturale, au sérieux que présentait le groupement Bouygues et les deux cabinets d'architecture AAGroup et Anne-Gaëlle Launay. La lettre d'intention était extrêmement intéressante et l'intégration de l'environnement dans leur proposition de projet a été un élément déterminant », a précisé Eric Campoy.
« Sanctuariser les espaces naturels »
L'une des deux architectes intervenant sur ce chantier, Anne-Gaëlle Launay, a précisé le point de vue environnemental de l'opération. « Notre démarche avec AAGroup a été de regarder la parcelle et la potentialité du terrain qui est très très forte. Le président de l'OAH a parlé de campagne en ville, c'est ce que l'on a ressenti à l'approche du site et la qualité de ce site, c'était d'apporter des espaces de vie considérables et de ne pas gâcher cette potentialité en y implantant des emprises bâties trop importantes. Ce que l'on a voulu sauvegarder, c'était la terre qui est un bien précieux. Aujourd'hui les enjeux environnementaux sont très forts sur l'imperméabilisation des sols en ville, et notre démarche a consisté à ne pas imperméabiliser ce site, d'implanter les bâtiments en concentrant les voiries, en trouvant les fonctionnalités optimales pour éviter cette imperméabilisation. À partir de cela, nous avons cherché à traiter ces espaces verts non pas comme des espaces neutres, mais qui rentraient dans la vie sociale des gens. C'est pourquoi nous avons sanctuarisé des espaces pour favoriser le développement de la faune et de la flore et la préserver. Parce qu'ici, nous avons un cadre naturel préexistant qu'il faut préserver et à la fois permettre aux gens de se retrouver dans cette considération du milieu naturel et de proposer des vergers partagés créant le lien social, le partage autour de la consommation, de la saisonnalité des biens. »
« Un très bon exemple de notre partenariat »
Avant que le maire d'Auxerre ne pose la première pierre avec un geste parfaitement maîtrisé, Christophe Bonnefond a conclu en rappelant les enjeux de la maîtrise des sols et notamment la réhabilitation des friches industrielles. « Aujourd'hui, nous avons besoin de renouveler notre habitat, et nous avons l'obligation de le renouveler dans des règles peu connues de Monsieur tout le monde et qui pourtant s'imposent à nous. Il nous faut les prendre à bras le corps et Grattery III est vraiment un bon exemple. La Communauté d'agglomération a la compétence urbanisme, elle a également la compétence habitat. Les communes ont gardé la compétence droit du sol et le partenariat avec l'OAH doit s'inscrire là-dedans. Ensuite nous avons la loi Climat et Résilience qui fait suite à la loi SRU qui nous demande déjà de réduire les surfaces constructibles et ici, l'OAH construit, renouvelle de l'habitat dans le respect de l'environnement, sur une ancienne friche. C'est typiquement l'objectif de demain de pouvoir réhabiliter des anciennes friches dans de bonnes conditions, pour pouvoir économiser l'espace et mieux aménager le futur de l'ensemble de nos communes. Dans ce sens, c'est encore un très bon exemple de notre partenariat et je voulais féliciter l'OAH pour ce projet. Et évidemment, nous aurons bien d'autres projets dans le même sens, pour densifier nos communes et pour améliorer l'habitat sur l'ensemble des 29 communes de l'Auxerrois. Longue vie à ce projet, nous avons hâte de couper le ruban. »
