01 juil.
Nos résidences Gembloux et Porte de Paris inaugurées
Ce vendredi 1er juillet, nos deux dernières résidences situées rue de Gembloux aux Rosoirs et rue Marie-Louise-Chamoy, Porte de Paris, ont été inaugurées.
À quelques jours des premiers emménagements, élus, architectes, entreprises et personnel de l'OAH se sont retrouvés dès 10 heures pour une visite des lieux, le dévoilement des plaques inaugurales ainsi que le traditionnel coupé de ruban. Une soixantaine de personnes étaient présentes parmi lesquelles la sénatrice Dominique Vérien, le maire d'Auxerre Crescent Marault, le suppléant du député de la première circonscription Pascal Blaise ainsi que Didier Roussel, directeur de la Direction Départementale des Territoires.
La résidence Gembloux a été conçue par le cabinet PFR Architectes de Troyes (Marta Rossit et Bruno Freycenon) et la résidence Porte de Paris par Atria Architectes (Annick Worobel et Benoît Bazerolles). « Nous avons conçu notre projet comme une adaptation au site actuellement en pleine requalification, explique Bruno Freycenon. Ainsi, l'architecture, d'un côté, met en valeur les qualités formidables du site - vue magnifique sur la ville, orientation plein sud- et de l'autre répond aux contraintes du site pour en tirer parti - très forte pente, présence de « barres » de logements. Le volume bâti donne à lire une image rassurante, domestique et résidentielle. L'architecture propose une séquence architecturale, un rythme de volumétries calées doucement dans la pente du terrain. L'architecture est optimisée et économe dans ses surfaces, et pérenne dans ses matériaux. Ce projet est un exemple qui démontre que notre responsabilité d'architecte est bien de constituer le patrimoine bâti de demain. »
Ce que n'a pas contredit Benoît Bazerolles, quant à la conception de la résidence Porte de Paris. Pour ce projet aussi, il a fallu composer avec les contraintes environnantes. « Nous avons fait le choix de logements traversants, avec une vue magnifique au sud sur la Ville. Et de l'autre côté, pour briser la vue sur la maison d'arrêt, nous avons imaginé cette treille végétale plutôt qu'un mur. Elle joue pleinement son rôle en limitant la vision directe sur le bâtiment depuis l'extérieur et quand on est à l'intérieur, comme dans une forêt, la transparence est préservée. Les habitants sont au calme avant de rentrer chez eux. »
Vincent Vallé, président de l'OAH, dans son discours, a rappelé les enjeux d'une attribution harmonieuse des logements pour permettre aux locataires « de vivre bien ici et bien vivre ensemble. Mais il appartient aussi aux locataires de réussir ce challenge et les équipes de l'OAH seront à leurs côtés pour réussir ce pari. Le parc social agit en stabilisateur de la société car il permet de loger les plus fragiles tout en s'ouvrant sur un public diversifié. » Il a rappelé que 60 % des ménages d'Auxerre était éligibles au logement social souvent sans le savoir. « L'attractivité d'une ville se mesure aussi par son bâti urbain, la résidence Porte de Paris est une locomotive de cette attractivité. » Et de conclure : « Le logement raisonnable à l'OAH doit être synonyme de qualité et de confort grâce à l'entretien » mené chaque année.
Éric Campoy, directeur général de l'OAH, a pour sa part rappelé que dans le cadre du Nouveau Programme de Renouvellement Urbain (NPNRU), soutenu par l'Agence Nationale du Renouvellement Urbain (ANRU), l'OAH devaient reconstruire 186 logements en contrepartie des démolitions annoncées à Sainte-Geneviève et aux Rosoirs.
Le maire d'Auxerre, Crescent Marault, qui s'est félicité d'inaugurer ces deux opérations « qui contribuent à l'attractivité du territoire » a livré sa stratégie en matière d'habitat sur le territoire de l'agglomération. « Il faut dans le même temps, travailler sur des opérations de constructions et sur le parc existant. Nous devons mettre en place, à l'échelle de l'Agglomération, une stratégie pour, à la fois, valoriser le bâti ancien et réhabiliter les logements énergivores. Il s'agit d'un enjeu très important puisque l'on s'adresse à des populations qui, avec la hausse des coûts des énergies, pourraient être soumises à la précarité énergétique. » Pour rappel, 0,2 % (14 logements) de l'OAH sont classés G ; 1,5 % (94 logements) sont classés F ; et 8,5 % (522 logements) sont en catégorie E. « On se doit de mettre tout ce que l'on peut pour ramener à un haut niveau de performance énergétique le parc du logement social sur notre territoire. »
Quant à Didier Roussel, directeur de la DDT et représentant du Préfet, au sujet de la résidence Porte de Paris, il s'est dit heureux d'inaugurer ce projet réfléchi depuis 2017. « C'est la première action très concrète de cette action ANRU qui va bouleverser les quartiers de Sainte-Geneviève et des Rosoirs. »
Les premiers contrats de location ont déjà été signés et les premiers locataires, tant à la résidence Gembloux que Porte de Paris, doivent commencer à emménager la semaine prochaine.
À quelques jours des premiers emménagements, élus, architectes, entreprises et personnel de l'OAH se sont retrouvés dès 10 heures pour une visite des lieux, le dévoilement des plaques inaugurales ainsi que le traditionnel coupé de ruban. Une soixantaine de personnes étaient présentes parmi lesquelles la sénatrice Dominique Vérien, le maire d'Auxerre Crescent Marault, le suppléant du député de la première circonscription Pascal Blaise ainsi que Didier Roussel, directeur de la Direction Départementale des Territoires.
La résidence Gembloux a été conçue par le cabinet PFR Architectes de Troyes (Marta Rossit et Bruno Freycenon) et la résidence Porte de Paris par Atria Architectes (Annick Worobel et Benoît Bazerolles). « Nous avons conçu notre projet comme une adaptation au site actuellement en pleine requalification, explique Bruno Freycenon. Ainsi, l'architecture, d'un côté, met en valeur les qualités formidables du site - vue magnifique sur la ville, orientation plein sud- et de l'autre répond aux contraintes du site pour en tirer parti - très forte pente, présence de « barres » de logements. Le volume bâti donne à lire une image rassurante, domestique et résidentielle. L'architecture propose une séquence architecturale, un rythme de volumétries calées doucement dans la pente du terrain. L'architecture est optimisée et économe dans ses surfaces, et pérenne dans ses matériaux. Ce projet est un exemple qui démontre que notre responsabilité d'architecte est bien de constituer le patrimoine bâti de demain. »
Ce que n'a pas contredit Benoît Bazerolles, quant à la conception de la résidence Porte de Paris. Pour ce projet aussi, il a fallu composer avec les contraintes environnantes. « Nous avons fait le choix de logements traversants, avec une vue magnifique au sud sur la Ville. Et de l'autre côté, pour briser la vue sur la maison d'arrêt, nous avons imaginé cette treille végétale plutôt qu'un mur. Elle joue pleinement son rôle en limitant la vision directe sur le bâtiment depuis l'extérieur et quand on est à l'intérieur, comme dans une forêt, la transparence est préservée. Les habitants sont au calme avant de rentrer chez eux. »
60 % des ménages éligibles au logement social
Vincent Vallé, président de l'OAH, dans son discours, a rappelé les enjeux d'une attribution harmonieuse des logements pour permettre aux locataires « de vivre bien ici et bien vivre ensemble. Mais il appartient aussi aux locataires de réussir ce challenge et les équipes de l'OAH seront à leurs côtés pour réussir ce pari. Le parc social agit en stabilisateur de la société car il permet de loger les plus fragiles tout en s'ouvrant sur un public diversifié. » Il a rappelé que 60 % des ménages d'Auxerre était éligibles au logement social souvent sans le savoir. « L'attractivité d'une ville se mesure aussi par son bâti urbain, la résidence Porte de Paris est une locomotive de cette attractivité. » Et de conclure : « Le logement raisonnable à l'OAH doit être synonyme de qualité et de confort grâce à l'entretien » mené chaque année.
Éric Campoy, directeur général de l'OAH, a pour sa part rappelé que dans le cadre du Nouveau Programme de Renouvellement Urbain (NPNRU), soutenu par l'Agence Nationale du Renouvellement Urbain (ANRU), l'OAH devaient reconstruire 186 logements en contrepartie des démolitions annoncées à Sainte-Geneviève et aux Rosoirs.
valoriser le bâti ancien et réhabiliter les logements énergivores
Le maire d'Auxerre, Crescent Marault, qui s'est félicité d'inaugurer ces deux opérations « qui contribuent à l'attractivité du territoire » a livré sa stratégie en matière d'habitat sur le territoire de l'agglomération. « Il faut dans le même temps, travailler sur des opérations de constructions et sur le parc existant. Nous devons mettre en place, à l'échelle de l'Agglomération, une stratégie pour, à la fois, valoriser le bâti ancien et réhabiliter les logements énergivores. Il s'agit d'un enjeu très important puisque l'on s'adresse à des populations qui, avec la hausse des coûts des énergies, pourraient être soumises à la précarité énergétique. » Pour rappel, 0,2 % (14 logements) de l'OAH sont classés G ; 1,5 % (94 logements) sont classés F ; et 8,5 % (522 logements) sont en catégorie E. « On se doit de mettre tout ce que l'on peut pour ramener à un haut niveau de performance énergétique le parc du logement social sur notre territoire. »
Quant à Didier Roussel, directeur de la DDT et représentant du Préfet, au sujet de la résidence Porte de Paris, il s'est dit heureux d'inaugurer ce projet réfléchi depuis 2017. « C'est la première action très concrète de cette action ANRU qui va bouleverser les quartiers de Sainte-Geneviève et des Rosoirs. »
Les premiers contrats de location ont déjà été signés et les premiers locataires, tant à la résidence Gembloux que Porte de Paris, doivent commencer à emménager la semaine prochaine.